« Fred,

Voilà, ça commence comme ça… signé Fred ou Frédéric selon que tu aies choisi de te rapprocher ou au contraire de marquer une distance avec les autres. Ta marque de fabrique, dès le premier jour.

Puis, tu poses bien en évidence sur ton bureau les règles de l’écriture typographique, demandes à voir la charte graphique, bref une référence permanente aux règles, dont le respect acharné va rester ta ligne de conduite jusqu’au dernier jour, la dernière minute !

Ensuite, on découvre un sacré bosseur, quelqu’un qui traite toutes les demandes avec le même sérieux, quelqu’un qui fait confiance a priori, quelqu’un qui ne cache pas non plus qu’il est triste d’avoir quitté son ancienne équipe (Poke Altran). Un type loyal, droit et bienveillant.

Puis vient la rigueur budgétaire à toute épreuve, fini les dej’ entre collègues sur notes de frais, adieu les taxis, vive la carte orange (Poke Anne-Laure) !

Suivent le traumatisme des vidéos avec seulement 12 vues et surtout l’épanouissement, le kiff, la déferlante sur les réseaux sociaux. De magnifiques assiettes aux Ombres ou ici, à la MAL, mais aussi des pauses à l’Arche ou chez Deli&Cia, les tribunes, les prises de position, les classements…

Bref, on découvre un DirCom pas comme les autres.

Un vrai communicant qui aime être vu et entendu, y compris sur les réseaux sociaux, mais discret dans la vraie vie et pas verbeux du tout.

On se laisse entraîner par ton goût du jeu, de la récompense et de la célébration… et on y prend sacrément goût.

On se laisse guider aussi dans les combats qu’on mène car tu vas au feu avec discernement, en choisissant le bon moment pour être sûr de gagner. (Poke Philippe Salle).

On est admiratifs de ton sang-froid… fort utile pour une histoire de chiffres dans le rapport d’activité à quelques jours de l’AG (Poke Anne Babkine) !

Et puis l’air de rien, sans ingérence, tu as soudé l’équipe, ce qui semblait, soyons honnêtes, mission impossible. Surtout en open space où, comme dans une famille, on est exaspérés par les autres et les batailles de Nerf mais aussi dynamisés par la bonne humeur, le rire, les pots d’anniversaire…

Ce portrait serait trop flatteur si on oubliait de mentionner le regard noir qui dit « Ne pas approcher », le « STOP » en réponse aux SMS intempestifs, les scuds du Com’ on Monday, le « vous m’avez saboté ma campagne », « ce logo trop petit »…

Bon, en fait, tout cela ne nous affecte pas vraiment. OK, la plupart d’entre nous est désormais en analyse ou accro aux psychotropes pour compenser ce manque passager d’amour… mais au fond, tout ça nous fait grandir, même quand on est senior.

Alors voilà, l’aventure Elior Group va se terminer et on a toutes et tous  la gorge serrée, mais on se dit que tu as laissé une sacrée positive Fredprint :

Ton exigence, le fait de ne jamais rien lâcher.

Une grande confiance en soi et en la fonction (à part une d'entre nous qui a tout perdu en 15 jours de résultats financiers).

La réalité de la diversité (sous toutes ses formes) qui a prouvé son efficacité.

Un village gaulois shooté à la potion magique : « la communication n’est pas la variable d’ajustement de l’inorganisation des autres ! ».

Bref, savoir dire non !

Nous avons, sous ton impulsion, transformé la communication de ce Groupe, nous lui avons redonné ses lettres de noblesse.

Autrement dit, on a fait avec toi le coming out de la communication et de la RSE d'Elior Group.

Tu es arrivé avec «  Content is king » et « No promo, no echo », tu repars avec «  La communication est vrai métier » et « CSR is business » !

Que te souhaiter dans ta nouvelle vie ?

Ce sera difficile de trouver une aussi belle équipe, car celle-ci est vraiment au top !

Voilà quelques réflexions pour le groupe Foncia :

Quand le bâtiment va tout va, même si pierre qui roule n’amasse pas mousse.

Le syndic est le meilleur ami de l’homme.

Et un proverbe chinois dit aussi « choisir ses voisins est plus important que choisir sa maison »

En conclusion, une seule chose est à retenir : dans la vie, il est de belles rencontres, et c’est bien le plus précieux. »

PHOTO : FREDERIC FOUGERAT - CREDIT : PATRICK GAILLARDIN